Suite au post publié par le président de la Fédération tunisienne du Textile, Nafaa Ennaifer sur sa page Facebook et dans lequel il a fait savoir que le ministère de la Défense a procédé à une première consultation auprès de deux entreprises chinoises, deux autres entreprises turques et une seule entreprise tunisienne. Et ce pour l’acquisition de 180 mille uniformes de combat par an moyennant un accord-cadre, d’une durée de trois ans.
Ajoutant que, cela allait priver les entreprises tunisiennes d’une transaction d’un montant entre 70 à 75 millions de dinars sur 3 ans.
Dans ce contexte, le Ministère de la Défense Nationale précise que le recours aux fournisseurs étrangers des uniformes de combat n’est envisagé que lorsque le marché local n’est pas en mesure de répondre à la demande.
En outre, Le ministère de la Défense favorise les produits locaux. Il exhorte les producteurs tunisiens, depuis 2017, à participer à des accords-cadres renouvelables. Il les incite également à se mettre au diapason des exigences techniques. Et ce de manière à réaliser des lignes de production performantes.
L’exigence de répondre aux normes requises et l’aptitude à satisfaire les besoins exprimés en temps réel et au meilleur coût reste décisive. Et ce pour trancher entre les soumissionnaires.
Le ministère, en outre, fait remarquer que la participation des producteurs locaux a été faible. et qu’elle n’est pas aussi conforme, dans la majorité, aux normes techniques fixées en coordination avec le Centre technique du textile.
Sachant que durant les trois dernières années, 73% des marchés publics du secteur d’activité relatif aux uniformes militaires sont accordés aux fournisseurs locaux.
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